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L'Équipe
3 days ago
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« On peut peut-être aussi l'aider à construire » : Laurent Bonadei, le sélectionneur des Bleues, éliminées par l'Allemagne, a-t-il péché par excès de confiance ?
L'élimination en quarts de finale de l'Euro contre l'Allemagne samedi est un échec pour Laurent Bonadei. Le sélectionneur, qui a signé un contrat de trois ans l'été dernier et a toutefois entamé la transformation de l'équipe, sera peut-être amené à davantage travailler en accord avec ses dirigeants, Philippe Diallo et Jean-Michel Aulas en tête. Laurent Bonadei a posé sa voix. Pesé ses mots. Quelques minutes après la terrible élimination samedi face à l'Allemagne (1-1, 5-6 aux t.a.b.), le sélectionneur de l'équipe de France s'est exprimé devant la presse et a dressé calmement un premier bilan de l'Euro : « L'équipe a bien évolué depuis quelques mois. Il y a beaucoup d'espoirs. » La veille, il avait aussi souligné que son groupe avait « progressé plus vite qu'imaginé ». Sous contrat jusqu'au 31 août 2027, soit après la Coupe du monde prévue au Brésil, le technicien de 54 ans devrait poursuivre sa mission. Samedi soir, il a d'ailleurs échangé sur la pelouse avec le président de la FFF Philippe Diallo et le vice-président Jean-Michel Aulas. « Ils m'ont dit que c'était frustrant et rageant, ils étaient très enthousiastes après la phase de groupes, a-t-il expliqué. Il y avait de la déception et de la tristesse pour les filles. Ils ont eu des mots d'encouragement, le président a parlé dans le vestiaire, il a dit qu'il y avait de l'espoir pour ce groupe qui se construit. » Aulas n'était « pas dans la confidence » concernant les évictions de Renard, Le Sommer et Dali La décision de se séparer des expérimentées Wendie Renard (35 ans, 164 sélections), Eugénie Le Sommer (36 ans, 200 sélections) et de Kenza Dali (33 ans, 68 sélections) a peut-être eu un effet positif sur la dynamique de groupe. Pas sur les limites de résultats. Pour la première fois de son histoire, l'équipe de France a même fait pire que lors de l'Euro précédent (phase de groupes de 1997 à 2005, quarts de 2009 à 2017, demi-finale en 2022). « Le coach avait pris quand même des décisions très fortes avant, nous a rappelé dimanche Jean-Michel Aulas, en charge du football féminin à la FFF. Je dois dire d'ailleurs que j'ai été informé de la décision qu'il avait prise, et je n'y ai pas participé, ce qui ne veut pas dire qu'il n'avait pas raison. Mais je n'étais pas dans la confidence. Je n'en ai été informé que postérieurement à l'appel en particulier de Wendie (Renard). Si on avait discuté en amont, j'aurais essayé de le convaincre (de la prendre pour l'Euro). Il a moins d'expérience dans la sélection, puisque c'est sa première expérience. Je pense que, dans le futur, il échangera un peu plus avec Philippe (Diallo) et moi en amont, parce qu'on peut peut-être aussi l'aider à construire. » Le coaching de Bonadei, technicien sans grande expérience du haut niveau en tant que numéro 1, interroge aussi. Contre l'Allemagne, il a peut-être péché par excès de confiance, sûr que le pouvoir offensif de son effectif allait encore le tirer d'un mauvais pas. Le contraste avec son homologue allemand Christian Wück, haranguant ses joueuses ou prenant à partie l'arbitre, était d'ailleurs saisissant. Un manque de flexibilité tactique Bonadei est surtout resté enfermé dans son système en 4-3-3, remplaçant poste pour poste ses attaquantes sans aucun effet sur le jeu. Dans un contexte de supériorité numérique pendant toute la rencontre, Clara Mateo ne pouvait-elle pas jouer à côté de Marie-Antoinette Katoto ? Pourquoi n'avoir pas fait entrer Kelly Gago, sélectionnée pour son jeu aérien, alors que l'équipe a beaucoup centré sans efficacité (12 centres réussis sur 37) ? Bonadei avait entamé son mandat en expliquant vouloir que l'équipe puisse changer de système et s'adapter. Il a rapidement envoyé le 3-4-3 aux oubliettes et n'a jamais testé de tactique à deux pointes. Trop lisibles, trop scolaires, ses Bleues n'ont quasiment pas créé de décalages. Où était donc la joueuse libre ? Dans un contexte de crise, le football féminin français avait un besoin quasi vital de victoire. Si Bonadei met constamment en avant son plan triennal, certains décideurs avaient plutôt l'Euro comme objectif. Le crédit de l'ancien adjoint d'Hervé Renard se trouve donc réduit même s'il ne semble pas menacé dans l'immédiat, si l'on en croit Aulas. « On va discuter avec Laurent, pour savoir aussi ce que lui va exprimer comme motivation à cet échec », nous a-t-il confié, assurant qu'il lui maintenait sa confiance. Il aura la Ligue des nations, en octobre, pour se relancer. Mais en face, il y aura encore l'Allemagne en demi-finales... À lire aussi Aulas : «Un manque d'humilité qui nous a pénalisés» Une attaque sans idée ni efficacité Quel avenir pour Upamecano et Konaté ? Pour Ekitike, une histoire à écrire

L'Équipe
3 days ago
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Jean-Michel Aulas sur l'élimination des Bleues en quarts de l'Euro : « Un manque d'humilité qui nous a pénalisés »
Vice-président de la Fédération française de football, en charge du football féminin, Jean-Michel Aulas avoue que le quart de finale samedi n'était pas suffisant pour cette équipe de France qu'il voit pourtant prochainement remporter un titre majeur. « Comment vous sentez-vous au lendemain de cette nouvelle élimination en quarts de finale de l'Euro ?C'est un peu dur aujourd'hui (ce dimanche), évidemment. Ce sont beaucoup d'illusions gâchées, donc il faut d'une part accepter la défaite et j'en suis très triste, et essayer aussi de réfléchir à pourquoi les choses se sont passées comme ça. Je vous confirme que même en étant à l'intérieur de l'équipe, on avait l'impression qu'on pouvait aller au bout. Ce n'est pas prétentieux de le dire. Hier (samedi), un peu comme contre le Brésil aux JO (0-1), on a dominé à outrance, sans arriver à faire la différence. Le jeu des Allemandes a un peu ressemblé à celui des Brésiliennes l'année dernière, c'est-à-dire très athlétique, avec beaucoup d'agressivité. On s'est fait prendre en contre quelques fois, et puis les tirs au but, on n'y arrive pas. Il y a quand même beaucoup de satisfactions, il ne faut pas oublier les trois premiers matches, mais c'est un échec pour moi, pour nous tous, c'est clair. « Il y a ces séances de tirs au but, où c'est souvent la bouteille à l'encre. C'est vrai qu'il y a quelques attitudes qui interpellent » Est-ce que vous arrivez à vous expliquer pourquoi l'équipe de France n'arrive pas à passer ce cap des quarts de finale malgré tous les changements mis en place ?J'ai commencé à en parler un petit peu avec Philippe (Diallo, le président de la FFF) hier (samedi) soir. Je lui ai proposé d'ailleurs de faire un débrief avec Aline Riera, mais aussi avec le coach pour qu'on essaye de tirer la quintessence de cette équipe. Le coach avait pris quand même des décisions très fortes avant. Je dois dire d'ailleurs que j'ai été informé de la décision qu'il avait prise, et je n'ai pas participé à la décision, ce qui ne veut pas dire qu'il n'avait pas raison. Mais je n'étais pas dans la confidence. Je n'ai été informé que postérieurement de l'appel en particulier de Wendie (Renard). On pensait avoir résolu le problème psychologique, en rajeunissant et en changeant cet aspect-là, parce qu'il y avait un certain nombre de choses qui avaient été décelées. Deuxièmement, en faisant intervenir quelqu'un qui a plutôt une approche de psychologie collective, individuelle et collective, avec Thomas (Sammut), qui a quand même fait un excellent travail, parce qu'il ne faut pas oublier les trois premiers matches et l'état d'esprit qui régnait. Mais une fois qu'on a dit ça, on a probablement réglé une partie des sujets qui nous ont empêchés d'aller plus loin précédemment. Par contre, on n'a pas su battre un bloc regroupé, en plus à 11 contre 10. Donc on ne peut pas ne pas dire qu'il y a deux sujets. Il y a un sujet tactique, c'est comment jouer devant un bloc très regroupé. Et puis, il y a ces séances de tirs au but, où c'est souvent la bouteille à l'encre. C'est vrai qu'il y a quelques attitudes qui interpellent. Maintenez-vous votre confiance dans Laurent Bonadei ?Oui, parce que globalement, il y a trois matches qui ont été parfaitement réussis. Le quatrième a été loupé. Il y a peut-être un sentiment de trop grande réussite sur les trois premiers matches, et un manque d'humilité qui nous a pénalisés. Le fait d'avoir ce penalty et ce but marqué tout de suite... Jamais après le premier but marqué, on aurait imaginé qu'on allait perdre. Déjà à 11 contre 11, on était persuadés qu'on allait gagner, donc à 11 contre 10 et en menant 1-0, on ne voyait pas comment on pourrait perdre. Mais on n'oublie pas le début. On va discuter avec Laurent, pour savoir aussi ce que lui va exprimer comme motivation à cet échec. On a échoué. Je suis malheureux pour les filles. « L'envie de gagner était supérieure chez les Allemandes » Est-ce que vous en voulez aux joueuses ?C'est délicat comme question. Elles nous ont fait rêver pendant les trois premiers matches, je pense qu'elles avaient la capacité d'être championnes d'Europe, et elles le seront bientôt, j'en suis sûr. Elles doivent s'en vouloir, elles sont suffisamment lucides et fortes techniquement pour comprendre. L'envie de gagner était supérieure chez les Allemandes hier (samedi), c'était manifeste. » À lire aussi Une attaque sans idée ni efficacité Les notes de France - Allemagne Quel avenir pour Upamecano et Konaté ? Mahrez : «Mon rêve, c'était de jouer à l'OM»


Le Parisien
13-07-2025
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Pays-Bas - France : la composition des Bleues à l'Euro, avec une défense Sombath-Samoura et sans Geyoro
Les jeunes défenseuses Alice Sombath et Thiniba Samoura ont été alignées par le sélectionneur de l'équipe de France, Laurent Bonadei, pour affronter les Pays-Bas ce dimanche (21 heures) à Bâle (Suisse) lors de la dernière journée du groupe D. Les Bleues, même en cas de défaite, peuvent valider leur qualification pour les quarts de finale, à condition de ne pas perdre avec plus de deux buts d'écart. La capitaine Griedge Mbock, blessée au mollet depuis le 24 juin , et Maëlle Lakrar, touchée à la cuisse lors du succès contre les Anglaises en début de compétition, ne sont toujours pas suffisamment remises pour débuter contre les Néerlandaises. Les deux défenseuses sont de nouveau remplacées par Alice Sombath et Thiniba Samoura (21 ans), déjà alignées contre le pays de Galles (victoire 4-1). Dans l'entrejeu, le sélectionneur a titularisé Oriane Jean-François à la place de Grace Geyoro, qui peut ainsi souffler. La joueuse de Chelsea sera accompagnée de Sakina Karchaoui et de Sandie Toletti, qui porte le brassard en raison de l'absence de Griedge Mbock. Devant, Marie-Antoinette Katoto sera entourée de Delphine Cascarino et Sandy Baltimore au stade de Bâle où sont attendus environ 10 000 supporters « Oranje ». En face, le sélectionneur néerlandais Andries Jonker a aligné Danielle Van de Donk au milieu, mais pas la star Vivianne Miedema en attaque. Les équipes Pays-Bas : Van Domselaar - Wilms, Spitse (cap.), Janssen, Casparij - Groenen, Van de Donk, Roord, Pelova - Grant, Beerensteyn. Sélectionneur : Andries Jonker. France : Peyraud-Magnin - De Almeida, Samoura, Sombath, Bacha - Jean-François, Toletti (cap.), Karchaoui - Cascarino, Katoto, Baltimore. Sélectionneur : Laurent Bonadei

Le Soir
13-07-2025
- Entertainment
- Le Soir
Faute d'audience, TMC bouleverse ses programmes
Face aux importantes chutes d'audience enregistrées, la chaîne du groupe TF1 a décidé de réagir rapidement en modifiant sa programmation estivale. Alors que la diffusion du troisième et dernier match des joueuses de l'équipe de France dans le cadre de l'Euro 2025 a fait l'objet de nombreux changements de programme, passant d'une diffusion sur TF1, puis sur TMC pour enfin être retransmis sur France 2, le groupe privé annonce de nouveaux bouleversements. Face aux importantes chutes d'audience enregistrées, TMC a en effet décidé de modifier sa programmation estivale dès ce lundi 14 juillet. Les sept épisodes de « Sous le soleil », diffusés tous les jours de la semaine dès 6h15 depuis le 23 juin dernier, vont disparaître au profit de deux autres séries : « Nos chers voisins » et « Madame est servie ». À lire aussi Une émission phare de TF1 bientôt définitivement déprogrammée Il faut dire que les audiences ont fortement baissé. « Lors des cinq dernières diffusions, la part d'audience moyenne de la case a enregistré une décote de 55 % sur la cible des femmes responsables des achats de moins de 50 ans, par rapport aux programmes diffusés lors des quatre semaines précédentes dans les mêmes cases de programmation, soit 0,9 % contre 2,0 % habituellement », a révélé le groupe. Même constat pour la série « Walker, Texas Ranger », diffusée à 13h35 tous les jours de la semaine sauf le mercredi. La fiction enregistre en effet « une décote de 42 % par rapport aux programmes diffusés lors des quatre semaines précédentes dans les mêmes cases de programmation. Soit 1,9 % de part d'audience contre 3,3 % habituellement ». Notons que la série sera remplacée par des épisodes des « Experts ».


L'Équipe
12-07-2025
- Sport
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Les Bleues vont « se concerter » au sujet du brassard arc-en-ciel pour la suite de l'Euro 2025
Laurent Bonadei et Sandie Toletti, qui sera capitaine de l'équipe de France dimanche contre les Pays-Bas, ont évoqué le brassard arc-en-ciel, que les Bleues n'ont pas encore porté depuis le début de l'Euro. Mais elles vont « se concerter » quant à leur positionnement sur ce sujet pour la suite du tournoi. Depuis le début de l'Euro, neuf équipes sur seize ont porté le brassard arc-en-ciel. Cela n'a pas été le cas pour Sakina Karchaoui face à l'Angleterre (2-1) puis Grace Geyoro contre le pays de Galles (4-1). Alors Sandie Toletti va-t-elle le passer à son bras, dimanche, le jour de son anniversaire, pour le duel face aux Pays-Bas qui peut permettre aux Bleues de s'assurer la première place du groupe D (21 heures) ? « On va se concerter avec les joueuses », a expliqué la milieu du Real Madrid, qui sera capitaine en l'absence de Griedge Mbock, pas encore apte à débuter. « Le mot respect, qui est inscrit dessus, rassemble beaucoup de causes, comme la lutte contre le racisme, a rappelé Laurent Bonadei. Ce n'est pas seulement pour la cause LGBT. C'est un joli brassard. Nous n'étions pas au courant de cette initiative de l'UEFA, c'est un oubli et nous l'avons appris seulement ce samedi. On va en parler entre nous. »